Une diplomatie verbeuse

par Justin Massie

Published in La Presse, October 5, 2012

Lors de son dernier discours aux Nations unies, le ministre John Baird a exposé les fondements de la politique internationale de son gouvernement. Elle repose sur deux piliers: une diplomatie fondée sur des principes moraux et sur un activisme volontaire.

Or, si en matière de rhétorique, la politique du gouvernement Harper est un succès, il faut en revanche conclure à un échec en ce qui a trait à la volonté d’Ottawa de mener une diplomatie cohérente, active et résolue.

En un mot, la diplomatie canadienne se cantonne à sermonner. Elle apporte peu de solutions innovatrices aux grands maux qu’elle dénonce, ou encore cautionne les actions de l’ONU par ses propres faits et gestes.

Il faut d’abord noter les nombreuses incohérences de la politique canadienne à l’égard de l’ONU. M. Baird critique l’institution internationale en raison de son incapacité à atteindre des résultats concrets, notamment en matière de sécurité (l’Iran) et de droits humains (la Syrie). Or si l’ONU est si inutile, comment expliquer que le gouvernement Harper continue d’accorder la septième contribution la plus importante à son budget? Pourquoi ne pas décider de passer des mots à l’action, en suspendant le paiement du Canada en guise de représailles?…

Read the rest of this article on the La Presse website.

Related Articles

 

 

 

 

 

 


 

The CIPS Blog is written only by subject-matter experts. 

 

CIPS blogs are protected by the Creative Commons license: Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0)

 


 

[custom-twitter-feeds]